Interview du Mag de l’Asos :
Lionel KOMBO DE BAYONNE, né en 1985 à Brazzaville au Congo. À 16 ans il tombe amoureux de la guitare et ne la quitte plus, il grandit et perfectionne son art ce qui lui permet d’avoir une reconnaissance dans le milieu musical.
En 2006, il fait la rencontre d’artistes uniques tel qu’Achille Muebo, Jacques Loubello, Sheryl Gambo du Congo, Manu Dibango du Cameroun, Assouka du Bénin et bien d’autres.
1/Lionel, nous te disons chapeau pour le parcours et te remercions de nous accorder cette interview. Tu es à Brazza ou à Pointe-Noire aujourd’hui ?
-Merci à vous. Je réside à Pointe-Noire
2/ A 16 ans, tu savais déjà que c’est ce que tu voulais faire ?
-Non, mais j’avais déjà tendance à m’enfermer dans la chambre que je partageais avec mes trois frères pour jouer, chanter, mettre en place des projets artistiques alors que je ne disposais d’aucun moyen financier pour aller au bout. C’est donc à 18 ans avec l’argent que m’avait remis ma mère pour mon passeport que j’ai organisé mon premier concert qui a connu la participation de plusieurs artistes invités et qui a eu un franc succès. Évidemment, après avoir dansé à ce concert, ma mère était dans tous ses états, mais après les choses se sont enchainées et j’ai pu gagner de quoi me faire ce passeport, voyager à travers l’Afrique avec ma guitare et rendre ma famille fière, en particulier ma mère qui très tôt a cru en ce rêve.
3/ Rido BAYONNE, qui est ton oncle, a-t-il eu une influence dans tes débuts ou même aujourd’hui ? Et vous êtes-vous déjà retrouvés sur la même scène ensemble ?
– Aujourd’hui, oui. Comme des milliers d’artistes de ma génération. On a partagé la scène en 2006 au centre culturel Français de Brazzaville.
4/ Spark Groove system, était ton groupe, pourquoi n’êtes-vous plus ensembles?
– Parce que chacun a pris une autre direction, certains étaient devenus parents et d’autres sont maintenant hors du pays. Il n’était pas évident de poursuivre seul le projet, j’ai donc préféré me lancer en solo.
5- Tu es depuis 2009 directeur artistique, auteur et compositeur, comment gères-tu toutes ces activités ? Ce n’est pas évident ?
– De Bayonne World se positionne beaucoup dans l’évènementiel et depuis maintenant 8 ans, nous avons eu l’honneur de mettre en scène de grosses pointures comme Roga roga pour l’entreprise Eni Congo, Shola Adisa Farrar et Shamar Allen pour la mission américaine au Congo, mais aussi Fredy Massamba, Kevin MBOUANDÉ, Patrizia Di Malta dans le cadre du Festival Pointe-Noire En Scène dont je suis le Directeur et de gérer une panoplie de soirées pour les entreprises de la place.
Je suis aujourdhui Artiste, Entrepreneur, Consultant et Directeur de Pointe-Noire En Scène Festival et j’arrive à gérer tout cela parce ce que je suis bien entouré et j’ai su développer des réseaux au fil des années.
6/ Une avant dernière question, finalement si on doit ou si on peut se permettre de te donner un style de musique, ce serait lequel ? Et quel est ton prochain projet ?
-Afro Pop que j’appelle Bassa Pop qui est ma façon de fusionner les différents rythmes d’Afrique aux tonalités afro-latino.
Mon prochain projet est un nouveau single en attendant mon deuxième album NDOKWANU dont le titre sera dévoilé sous peu.
7/ NDOKWANU? Ça veut dire quoi sans indiscrétion et si ça ne te dérange pas bien sûr?
– NDOKWANU signifie Allons-y. C’est en vili, un dialecte du sud du Congo (le dialecte de ma mère).
8/ Merci encore pour le temps et ta disponibilité.
Pour plus de renseignements concernant l’activité de Lionel Kombo De BAYONNE
Artiste Entrepreneur/Consultant/Directeur du Pointe-Noire En Scène Festival
Propos recueillis par :
Le Mag de l’Asos pour Lionel DEBAYONNE.