Ancienne joueuse des Aiglons, de CBS et de la sélection nationale togolaise, Gina Adekambi veut désormais contribuer à porter haut le basketball de son pays.

Candidate à la présidence de la Fédération togolaise de la discipline, cette femme de 41 ans porte un ambitieux programme qui entend redonner une place de choix au basketball féminin.

« Le basket ball féminin est inexistant depuis plusieurs années », déplore-t-elle.

« Beaucoup de clubs féminins qui ont brillé de par le passé ont complètement disparu, par manque de moyens », ajoute celle qui a été Championne du Togo dame avec CBS à plusieurs reprises.

Pour Gina Adékambi, il s’agira non seulement d’œuvrer pour que le basket-ball ait plus de pratiquants au Togo, mais aussi d’inciter beaucoup de jeunes filles à pratiquer ce sport pour leur épanouissement et pour en tirer tous les avantages qu’il contient.

« Le basket, au-delà d’être un simple sport, est tout un art, et la perfection vient au fil des années. Et pour détecter ces talents-là, il faudrait commencer tôt, afin de produire de futures légendes. J’ai commencé le basket quand j’étais déjà au lycée. Donc, si j’ai pu, après 3 ans, intégrer l’équipe nationale, je me dis que si j’avais commencé plus tôt, peut-être que je pourrais embrasser une carrière sportive internationale », confiait l’ancienne capitaine de l’équipe nationale au média voaafrique en mai dernier.

Une des stratégies que compte utiliser Gina Adékambi pour développer le basket ball féminin à la base est la sensibilisation des parents pour les convaincre de laisser leurs filles pratiquer ce sport si elles le désirent.

« Il va falloir amener les parents à comprendre que le Basketball présente beaucoup d’avantages pour leurs filles. En plus de les aider à cultiver l’esprit d’équipe et à être en bonne forme physiquement, ce sport est un mélange de dynamisme et de maîtrise de soi. Aussi, le pratiquer n’empêche aucunement les filles de se consacrer à leurs études. Au contraire, le Basketball les aidera à développer bien de qualités et à être épanouies », explique celle qui défend les droits des femmes au GF2D (Groupe de Réflexion et d’Action Femme, Démocratie et Développement).