Mariusca MOUKENGUE – Chantal UMUTONI Représentante de l’UNICEF au Congo-Brazzaville.
Lundi 21 novembre 2022
Mariusca Moukéngé s’engage à porter haut la voix des enfants et défendre leur cause sur les douze prochains mois. Accord signé entre Le fond des Nations Unies pour l’enfance au Congo (UNICEF) et l’artiste slameuse le 18 novembre à Brazzaville.
Chaque année, l’UNICEF encourage une personnalité publique à défendre les droits des enfants à travers le monde. Au Congo-Brazzaville l’initiative a été adoptée en 2021. Le très célèbre rappeur Sam Samouraï fût le premier artiste à s’engager pour la cause des enfants. Laquelle responsabilité est revenue le 18 novembre à la slameuse Mariusca MOUKENGUE lors d’une cérémonie organisée dans les locaux de la représentation du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance à Brazzaville. « Nous sommes convaincus qu’avec son engagement déjà démontré, les enfants du Congo auront une voix puissante pour parler de leur part » a déclaré Dr Chantal Umutoni, Représentante de l’UNICEF en République du Congo.
En effet, Mariusca la slameuse est une artiste engagée qui se distingue par la qualité de ces textes à la fois musclés et centrés sur l’intérêt des hommes et de l’humanité. Une véritable arme qui va lui permettre d’accentuer le plaidoyer auprès du public sur les questions liées à la santé, la nutrition, l’eau et l’hygiène, la protection contre l’exploitation et la violence sous toutes ses formes, l’inclusion sociale, l’éducation des enfants et l’importance de donner une voix aux jeunes, comme le veut le thème de cette année de la Journée internationale de l’enfance, célébrée le 20 novembre.
La nouvelle « championne » dit avoir « évolué dans un environnement où les enfants n’avaient pas droit à la parole » ce qui est fait que très tôt elle « eut conscience que l’avenir des enfants se prépare dans le présent. »
Une mission qui commence par un combat contre les violences basées sur le genre.
Seize jours à partir du 25 novembre jusqu’au 10 décembre, Mariusca la slameuse est appelée à sensibiliser contre les violences liées au genre.
Par Yann Orion