La ville Océane de la République du Congo, pointe noire, a abrité la 7ème édition du Carrousel de la mode, le festival international qui n’est plus à présenter parmi les adeptes du fashion en Afrique. Dans un contexte de COVID-19, le thème, cette année, s’articule autour du « port du masque », une façon pour les organisateurs d’apporter leurs soutiens à la lutte contre la pandémie en rappelant l’importance des gestes barrières.
Les principaux acteurs de l’événement, les mannequins, ont défilé sous masque, vêtues des tenues de stylistes des plus créatifs venus des quatre coins du continent Africain : Lolo Andoche du Bénin, Christel Zah Lou de la côte d’ivoire,Mamy So du Burkina Faso, ou encore Jaques Logoh du Togo.
La Congolaise Coco Olivia, elle, a présenté un mélange de glamour et de touches traditionnelles, à l’instar des collections de kirikou venues du Gabon.
Autre temps fort de cette édition, le concours de make up, et la mise en avant des mannequins albinos lors de la parade fashion.
« C’est un plaisir de voir que toutes les couches sociales sont représentées, même les albinos, au Congo c’est une première, chapeaux » a déclaré Rama, une passionnée de la mode.
« voir des albinos défilé, c’est encourageant, cela prouve que tout le monde a sa place dans nos sociétés et qu’il faut aussi leur donner une chance puisque ce sont des personnes comme tout le monde, sauf qu’ils ont une peau différente » s’est exclamé Jacques Logoh, fondateur du FIMO228, le festival international du Togo .
Au fil des éditions, le Carrousel international suscite de plus en plus d’intérêt en Afrique. L’idée d’organiser ce festival dans d’autres capitales africaines comme pointe noire ou Ouagadougou est née du constat d’un manque de plateforme de visibilité des créateurs du continent.
Écrit par Âme.