Journée mondiale de l’abeille : Une marche de sensibilisation à l’apiculture

« YA DIYI, une coopérative engagée dans la production de miel et autres produits de la ruche, a récemment organisé une marche à Pointe-Noire dans le cadre de la journée mondiale de l’abeille, dans le but de sensibiliser les jeunes à l’apiculture professionnelle. L’objectif étant d’encourager les jeunes  à s’impliquer dans la préservation des abeilles, acteurs essentiels de la pollinisation, crucial pour la biodiversité. »

Des jeunes vêtus de blanc, aux effigies de la coopérative « Ya Diyi « , parcourant la ville de pointe noire, mégaphone en main, pour sensibiliser et exhorter à la pratique de l’apiculture. Objectif, inciter les jeunes à participer massivement à la sauvegarde des abeilles qui jouent un rôle essentiel en tant que pollinisatrice,  contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité.

L’initiative a été lancée par la coopérative a l’occasion de la journée mondiale de l’abeille, initiée par l’ONU en 2017 pour sensibiliser sur le rôle de l’abeille dans l’équilibre écologique.

   

Le Congo en avance ?

Le Congo-Brazzaville évolue déjà dans cette approche. Les autorités sont conscientes de l’importance de préserver l’avenir prometteur du Bassin du Congo, qui demeure crucial en tant que source nourricière pour les générations à venir. Ainsi, les pouvoirs publics multiplient les initiatives visant à former la jeunesse à l’élevage professionnel et écologique des abeilles.

Parmi ces initiatives, on trouve la formation d’une quarantaine de jeunes des départements de la Likouala et de la Sangha à l’apiculture professionnelle. Ce programme est lancé par le Fonds National d’Appui à l’Employabilité et à l’Apprentissage (FONEA).

Aligné sur la philosophie du Chef de l’État qui a déclaré 2024 comme étant l’année de la jeunesse, ce projet a pour objectif principal de favoriser l’insertion socio-économique des jeunes Congolais. Son but est de contribuer à la résolution du chômage, un problème qui les affecte depuis longtemps.

L’objectif principal est en réalité d’ordre environnemental. Il vise à réduire, voire à stopper, les dommages écologiques causés par la cueillette artisanale de miel dans ces deux départements. Ces dommages comprennent la destruction des abeilles et de leur habitat, ainsi que la déforestation, entre autres.

« YA DIYI », partenaire idéal

Le FONEA et ses partenaires dont la Banque mondiale ont estimé que la coopérative agropastorale YA DIYI de Pointe-Noire pouvait administrer cette formation, car elle est jusqu’ici, l’une des rares structures en Afrique centrale disposant d’un centre de formation en apiculture professionnelle.

Grâce à la coopérative, près d’une quarantaine de jeunes ont déjà bénéficié d’une formation qualifiante. Certains aujourd’hui participent à fabrication et commercialisation du miel pur que la coopérative a mis sur le marché. Un miel sans additifs aux vertus multiples. « Le miel de Ya Diyi vous évite les maladies cardiovasculaires et pour ceux qui souffrent de maux d’estomac, nous leurs conseillons une cuillerée à café tous les matins  », a conseillé l’un d’eux alors qu’il était entouré de clients devant le stand placé pour l’occasion.

Inscrite Cette année sous le thème Volons au secours des abeilles, avec les jeunes,   la journée mondiale de l’abeille, célébrée chaque 20 mai, coïncide avec l’année de la jeunesse décrétée par le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso . Donc un appel solennel est lancé à l’endroit des jeunes, de s’impliquer à la pratique de l’apiculture qui pourrait générer des emplois, mais aussi préserver les abeilles, un insecte en voie d’extinction, mais qui peut sauver la planète si elle survie aux activités humaines » a déclaré Mr Justin Diyi, fondateur de la coopérative.

Avant d’ajouter : « C’est pour cela que nous demandons aux jeunes particulièrement de s’impliquer à travers des formations que nous offrons en apiculture professionnelle, qui pourrait faciliter leurs insertion socioéconomique  »

Propos recueillis par Ame césar.

Pour le Mag de l’ASOS